Haïku #93 : Bêtes et buissons
Bêtes et buissons de ne savoir vous nommer là mon ravissement
Bêtes et buissons de ne savoir vous nommer là mon ravissement
Œillet maritime — Un insecte aux ailes rouges chuchote à l’oreille
Autos de l’automne — Au pied du pont s’enracinent algues et caddies
Bouillie de pétales jardin sans parfum la rue camélias du soir
Brindille insolente persévère la tourterelle à braver les branches
Autour du bambou les haricots tournoient jusqu’à étourdir
Cri de chouette effraie les étourneaux quittent l’arbre retournent vers l’arbre
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Devenu débris parmi les feuilles du fleuve l’arc-en-ciel
La transparence des fenouils nous invite à mieux cerner deux craves
Pluviomètre la soie de l’araignée des haies tissée sur nos cheveux
Soie de l’araignée devinée entre deux fleurs — Le tissu du vide ?
Une pomme de terre ! s’écrie l’enfant qui ramasse une pomme verte
Ajoncs à nos trousses le chemin des fourmis rouges nous coupe la route
Cul blanc des lapins grignotant des queues-de-lièvre * au bout du chemin * Plante herbacée appelée aussi lagure ovale.
Vos reflexions